EDILUZ (Vannes) :
D’origine mexicaine, Ediluz Avenel réside en France depuis vingt ans. Plus qu’à la photographie, c’est d’abord au 7ième Art qu'elle doit sa passion pour l’image. Il y a dans l’approche photographique d’Ediluz une complémentarité entre tradition et modernité qui se révèle au travers de son travail sur «la fête des morts » au Mexique, rituel ancestral issu des cultures Précolombiennes qui lient étroitement la mort à la vie, et ce depuis le plus jeune age.
Ce mariage culturel fait place au passage du temps, à la déliquescence des choses et des êtres, comme cette série d’images dans l’exposition «Vestiges et Venus» ou l’artiste oppose avec délicatesse et douceur la fuite des jours et de la matière dans l’envol léger et éphémère de la féminité.
Ces lieux abandonnés, comme des toiles anciennes patinées par le souffle des jours, contrastent subtilement avec la sensualité pensive des corps à demi-dénudes. On retrouve ce même esprit de contraste au cœur de la galerie «Lumière du temps» de mon site, ou les lueurs discrètes qui échappent de la nuit ancienne révèlent au passant un fragment poétique et mystérieux. Des vestiges de notre monde, une lucarne entrouverte entre hier et aujourd’hui d’ou filtre la mémoire des siècles.
Série exposée : Vestiges et Venus
Pour cette exposition, je me suis imprégné de l'atmosphère troublante de lieux abandonnés pour révéler la beauté féminine, entre murs délabrés, portes cassées et peinture défraîchie. Un univers comme suspendu, où seule la poussière entretient son un ballet entre les raies de lumière.
Plus d’informations :
www.ediluz.fr/vestiges-et-venus