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Article du Télégramme (07/03/19)


Après deux ans d’études préliminaires, la refonte des installations de l’étang du Ter est sur les rails. (Cabinet SCE) C’est le site favori des joggeurs et des kayakistes et un poumon vert à l’entrée de Lorient. Créé par la main de l’homme sur un ancien estuaire, l’étang du Ter, et avec lui les étangs contigus de Saint-Mathurin et du Symbole, vont faire l’objet d’un programme de travaux inédit d’1,7 M€, l’an prochain. La réouverture complète sur la mer n’a pas été retenue. Tout est parti d’une vanne, datant de 1966, « et qui a l’âge de ses artères ». Complètement rouillée et trouée, la vanne hydraulique du pont de Kermélo ne remplit plus de manière satisfaisante sa fonction de barrière entre l’étang artificiel du Ter d’un côté, et l’entrée de la rade de Lorient, face à la Base de sous-marins (BSM), de l’autre. La Ville de Lorient a lancé une réflexion pour son remplacement, il y a deux ans. « Cela nous a amenés à envisager les conséquences sur les étangs contigus de Saint-Mathurin et du Symbole, et sur la manière de respecter la directive européenne, imposant une continuité écologique au niveau des différents ouvrages », ont expliqué les élus lors d’une première réunion publique, sur place, ce mercredi 6 mars 2019. « Ne pas pénaliser les Lorientais » La réouverture complète sur la mer, respectant l’état initial de cet estuaire avant 1838, aurait pu être choisie. « L’enlèvement de la vanne aurait déjà coûté à lui seul 200 000 €. C’était en plus priver les Lorientais d’un patrimoine naturel remarquable et mettre en péril les activités nautiques. Nous avons donc opté pour le remplacement de la vanne, qui sera dotée d’une passe à anguilles, et convenu avec Lorient Agglomération (gestionnaire des deux autres équipements) de restaurer notamment le perré de Saint-Mathurin, en supprimant l’ouvrage de seuil », a expliqué l’adjoint à l’environnement. L’enveloppe de travaux se monte à 1,70 M€. Ils devraient être réalisés entre août et décembre 2020. La première réunion publique de ce 6 mars a soulevé de nombreuses questions sur la qualité des eaux, le problème permanent de l’envasement, ou encore la sécurisation des piétons à proximité de la RD185. « Tout a été affaire de compromis. Le milieu naturel évoluera peut-être un peu, concèdent les élus. Mais nous aurons des aménagements sécurisés pour les 50 prochaines années ». Retrouvez plus d'articles Ter travaux écluses

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