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La réunion publique Lorient 6/1/19

La salle de la base de loisirs du Ter s’est vite remplie, mercredi soir. (Le Télégramme/Sophie Prévost)

La réunion publique a été suivie par une centaine de personnes, ce mercredi 6 janvier 2019. Les élus ont été sous le feu de questions, plutôt inquiètes. Tour d’horizon.

  • Pourquoi pas un désenvasement ? « Ça aurait été l’idéal, mais le coût a été chiffré à 1 M€, ce n’est donc pas possible », a noté l’adjoint à l’environnement de la Ville de Lorient, Laurent Tonnerre. À la place, la Ville envisage d’augmenter la fréquence des vidanges. Le cumul annuel estimé des bancs de vase se monte à 2,5 cm par an sur 80 % du plan d’eau du Ter, « ce qui fera beaucoup trop dans 20 ans ».

  • L’étang du Ter est-il ou non propre à la baignade ? « Non, si l’on se fie à l’arrêté municipal qui interdit la baignade. Nous n’avons pas de moyens de surveillance et tout accident relèverait de notre responsabilité », a insisté Bruno Blanchard. « Mais oui, si l’on se fie à la qualité de l’eau. Les mesures réalisées sont correctes ». Le technicien du bureau d’études note que les mesures ont tendance à s’améliorer depuis 2007, « même si la qualité reste moyenne et qu’il faut rester vigilants, notamment du côté du cours d’eau qui se déverse vers l’auberge de jeunesse ».

  • La propreté va-t-elle s’améliorer ? Ce propriétaire d’un bateau côté Kermélo note qu’il voit régulièrement « flotter des choses » sur l’eau. « Il y avait deux cygnes qui ont eu des petits. Ils n’ont pas survécu ». Sa voisine rappelle que « La qualité de l’eau dans l’étang du Ter est tributaire de celle de la rade, dont on connaît l’état et les émanations nauséabondes, dès que les algues vertes s’y déposent ». « L’étang de Saint-Mathurin et son eau douce servaient avant de tampon, note le président de l’AAPPMA (Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique) du pays de Lorient, François Le Sager. En l’ouvrant, on va aussi libérer les boues, et tout ce qui va avec ». « Certes, le mélange des eaux va changer l’état de l’espace, répond le technicien nantais. Nous observerons de près comment le milieu va évoluer ». « On sait bien que les marées constituent le plus grand apport d’eau. Mais nous comptons aussi sur le plan de désenvasement de la rade, qui va débuter, pour améliorer la situation », prolonge Laurent Tonnerre.

  • Quels aménagements piétons ? « Y aura-t-il une passerelle en bois supplémentaire pour faciliter le passage des piétons et des joggeurs, du côté de Saint-Mathurin ? À certains endroits, le passage est étroit et très dangereux », note cette dame. « Nous allons plutôt profiter de la neutralisation d’une partie de la RD 185 pour améliorer la voirie, avec l’aide du Département. Une nouvelle infrastructure coûterait de toute façon trop chère », termine Bruno Blanchard. À noter qu’une turbine hydroélectrique a un temps été envisagée dans les travaux côté Kermélo, mais abandonnée « car trop peu rentable ».

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