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Étang du Ter : 1,70 M€ de travaux d’ici fin 2020- Le Télégramme

Très prisé des joggeurs et des amateurs de nautisme, l’étang du Ter va subir son lifting le plus important depuis 50 ans.

La Ville de Lorient a présenté aux riverains et usagers de l’étang du Ter le détail des travaux qui ont été retenus sur les équipements du site, lors d’une réunion publique, ce mercredi 6 mars. La vieille vanne hydraulique, assurant la séparation avec la mer, va être changée.

- Deux ans de réflexion. Plusieurs riverains ont exprimé leur surprise, mercredi, de ne pas avoir été consultés avant que le plan de travaux de l’étang du Ter soit présenté. Associée au cabinet d’études nantais SCE, la Ville de Lorient a pourtant fait valoir sa bonne volonté, sur un projet étudié « depuis deux ans, et qui doit tenir sur les 50 prochaines années ». « La vanne hydraulique du pont de Kermélo date de 1966. Elle a l’âge de ses artères et supposait de toute façon une intervention. Nous pencher sur la question nous a obligés à étudier le principe même de séparation de l’étang du Ter avec la rade de Lorient, et le maintien ou non des autres équipements, sur les deux étangs adjacents de Saint-Mathurin et du Symbole, dont les digues sont également en mauvais état », ont expliqué l’adjoint à l’environnement Laurent Tonnerre et l’adjoint à la voirie et à la mobilité Bruno Blanchard.

- « Un patrimoine naturel remarquable ». En sacrifiant la vanne de Kermélo, la Ville aurait certes répondu à la lettre à la nécessité de continuité écologique, imposée par l’Europe pour préserver les espèces maritimes et poissons migrateurs. L’estuaire, transformé en étang par la main de l’homme, aurait alors retrouvé son aspect d’avant 1838, date connue de première implantation d’un ouvrage à Kermélo. « Mais ce n’est pas l’option que nous avons retenue », ont précisé les élus, s’appuyant sur la fréquentation très importante du site, avec une base nautique, l’auberge de jeunesse, une discothèque (le New Symbole), un hôtel-restaurant (les Rives du Ter) et un nombre conséquent de promeneurs et de joggeurs. « On a posé beaucoup d’hypothèses avant de prendre notre décision. On n’a pas voulu priver les Lorientais de ce patrimoine naturel remarquable », a rappelé Laurent Tonnerre.


- Un programme de 1,7 M€. Trois interventions ont été retenues. L’une concerne donc la dépose et le remplacement à neuf de la vanne de Kermélo (570 000 €), avec une passe à anguilles. Côté Saint-Mathurin, les pierres du perré ainsi que la digue vont être restaurées, et l’ouvrage de seuil supprimé (700 000 €). Sur l’étang du Symbole, le plan d’eau va être creusé davantage pour accueillir la réserve incendie de la boîte de nuit, et la digue également restaurée (450 000 €). Le budget global se monte à 1,70 M€. La Ville s’occupe de la vanne de l’étang du Ter, Lorient Agglomération des deux autres ouvrages, dont elle est propriétaire. Des aides de l’Agence de l’eau, de la Région et du Département sont attendues.


- Quatre mois de travaux et finie l’eau douce. Les travaux sont envisagés d’août à décembre 2020. Le niveau d’eau va devoir être temporairement abaissé à un mètre, une pêche de sauvegarde aura lieu, le temps de l’intervention. L’accès sera contraint à une voie à hauteur du chantier sur la D185. À l’issue de ces interventions, les plans d’eau de Saint-Mathurin et du Symbole seront en connexion directe avec l’étang du Ter. C’en sera donc fini de la réserve d’eau douce que constituait Saint-Mathurin. Un « compromis » dont les conséquences « seront observées de près », ont dit les élus, devant des riverains parfois inquiets.


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